Meneur d’attelage, le Valaisan peut compter sur des chevaux et des équipiers fidèles
©Ariane Bertrand
«C’est du beau sport», dirait Alban
Poudret, directeur sportif du CHI de
Genève. L’homme qui a grandi du côté
d’Apples, dans le canton de Vaud, une
terre de chevaux, voue une véritable
admiration à cette discipline spectaculaire
qui gagne à être connue et reconnue.
«C’est grâce à lui si nous pouvons évoluer
sur la plus belle piste intérieure du
monde, rappelle Jérôme Voutaz, 38 ans,
l’un des meilleurs meneurs européens et
mondiaux. A Palexpo, nous évoluons dans
une ambiance rare et dans des conditions
exceptionnelles pour de l’indoor. J’avais
toujours rêvé de participer au CHI de
Genève, et c’est grâce à Alban, un
passionné qui prend des fois des risques
– comme celui de faire confiance à un
amateur – que j’ai pu réaliser mon rêve.»
Le public ne s’y trompe pas. La télévision non plus, elle qui retransmet l’épreuve de Coupe du
Monde d’attelage depuis plusieurs saisons, enregistrant à chaque fois d’excellentes audiences.
Il y a de quoi être véritablement emballé par ces voitures de quatre chevaux et 16 jambes
motrices. Accélérations, coup de freins, virages secs, passages dans la rivière. Projection
d’eau, déséquilibres, acrobaties des meneurs et des équipiers: il est chaud le show. Il y a même
un petit côté char romain dans l’attelage sportif. La puissance dégagée par les quatre chevaux,
leur coordination, font de cette discipline un spectacle à part entière.
—Le rôle capital des équipiers
Derrière le moteur, le pilote s’agite en compagnie des ses deux équipiers. Les grooms comme
on les appelle. «Leur rôle est capital, souligne Jérôme Voutaz, ils sont en quelque sorte les
garants de notre stabilité. On ne se rend peut-être pas bien compte de l’extérieur, mais on
a très vite fait de déraper et de se retourner si l’équipage ne compense pas le déséquilibre
en agissant comme un contrepoids. Il faut donc une bonne coordination et un bon sens de
l’anticipation. C’est un gros boulot qui doit se faire en amont, à l’entraînement.»
C’est un travail que le Valaisan effectue en plus de son activité professionnelle. On l’aura
compris, l’attelage, en Suisse, procure de belles sensations et sacrées satisfactions, mais
ne permet pas de faire vivre son homme. «C’est ce qui fait la différence avec les meilleurs
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