Le fait d’être issu d’une famille de cavaliers n’est pas une pression supplémentaire, au
contraire: «C’est important de sentir le soutien de sa famille. Mon père m’entraîne depuis
toujours. Il vient deux fois par semaine me faire sauter à St-Blaise. En concours, il est d’une
importance capitale pour moi. Il fait les reconnaissances avec moi, et je sais que je peux me
fier à son expérience. Ma maman a aussi une part importante dans ma vie, elle gère tous les
aspects administratifs.» Bryan n’a qu’une seule chose en tête, devenir cavalier professionnel.
Mais ses parents exigeant qu’il fasse des études, il a obtenu une maturité technique professionnelle
en parallèle de son apprentissage d’écuyer.
Depuis qu’il a commencé à travailler avec Olivier de Coulon, Bryan Balsiger est aussi parti
six mois en stage chez la famille Fuchs. «C’était très enrichissant. Thomas est rigoureux,
c’est un excellent entraineur technique, et il a un très bon oeil en piste. Chez Martin, j’ai pu
voir comment gérer une écurie de haut niveau.» Le stage a aussi été l’occasion pour Bryan
de s’entraîner aux côtés de Martin Fuchs et de Steve Guerdat. «Ces deux cavaliers sont des
modèles. J’aimerais bien un jour monter un Prix des Nations à leurs côtés, faire les mêmes
épreuves qu’eux et, pourquoi pas, les battre !» Bryan le sait, pour arriver à accomplir ses rêves,
il lui faudra de bons chevaux, de la détermination et un peu de chance.
—Le CHI de Genève, objectif et tremplin
Du haut de ses 20 ans, Bryan Balsiger participe pour la troisième fois au CHI de Genève et il
fera même partie cette année de la sélection officielle du Big Tour. Il aura ainsi accès à toutes
les épreuves. «Cela a toujours été un rêve d’enfant, confie-t-il. A Genève, on se frotte à l’élite
mondiale. Lorsque tu crois être rapide dans un parcours, tu te rends vite compte à quel point
les autres le sont encore plus.» Cette année, Bryan misera sur son complice des championnats
d’Europe, Clouzot, ainsi que sur Poppée de Damvil et Ak’s Courage. Quant à son objectif, il est
clair: «Me qualifier pour le Grand Prix Rolex. Mais je sais que ce sera difficile. Il faut que tout
fonctionne parfaitement.»
3—Bryan Balsiger dans les écuries des Verdets,
entouré du propriétaire des lieux (et de
la majorité des chevaux qu’il monte !),
Olivier de Coulon, et de sa groom, Mélusine
Guiblin-Miché.
3
Faites connaissance avec Bryan Balsiger, un Neuchâtelois des plus prometteurs