Louis Konickx mettra les cavaliers face à des choix tactiques
extraordinaires qu’il faut sortir une boussole
pour se repérer !» Pour exploiter tout le
potentiel de cette piste, l’orfèvre soigne ses
tracés, cherche des lignes à la fois fluides
et inattendues. Il peut compter dans cette
tâche sur un allié de choix, Gérard Lachat,
qui apprivoise depuis des années le sable
de Palexpo. Tous deux amoureux des belles
trajectoires, le Suisse et le Hollandais
ont tout pour s’entendre. «Nous nous
connaissons très bien, dit Louis Konickx.
Nous construisons souvent en duo. Je suis
déjà venu à plusieurs reprises à Saint-Gall et
à Genève pour voir les parcours de Gérard.»
—Se renouveler sans cesse
Ensemble, Gérard Lachat et Louis Konickx
donneront le meilleur d’eux-mêmes pour
dessiner des parcours destinés aux
meilleurs cavaliers du monde. Sans jamais
craindre le syndrome de la feuille blanche ?
«Non, jamais, note le second. Bien sûr, il y
a des manifestations internationales tous
les week-ends, et rien ne ressemble plus à
un concours hippique qu’un autre concours
hippique. L’intérêt de ce travail est de
trouver les petites variations qui créeront
une atmosphère stimulante. Le concours
lui-même y est pour beaucoup: un même
parcours ne sera pas vécu de la même
manière dans un stade vide ou sur la piste
de Palexpo.»