Lexique
figures
des principales
Le dressage ne date pas d’hier ! On le retrouve déjà dans la Grèce antique, en
témoignent les traités d’équitation de Xénophon, écrits au 5e siècle avant J.C. Cet art
évolue au fil des siècles, et fait son apparition comme discipline aux Jeux Olympiques
de Stockholm, en 1912. Le dressage consiste alors à mettre en avant l’excellence du
couple cavalier-cheval, à travers l’exécution et l’enchaînement de figures.
—Les variations d’allure
Durant la reprise, des variations d’allures sont effectuées au pas, au
trot et au galop. Le cheval passe ainsi d’un air rassemblé, caractérisé
par l’engagement de l’arrière-main et la légèreté de l’avant-main,
à une allure allongée, dans laquelle le cheval conserve son rythme.
Ses foulées s’agrandissent et couvrent le maximum de terrain, avec
rebond, amplitude et légèreté.
—L’arrêt
Le cheval s’arrête d’aplomb sur ses quatre membres, formant
les piliers d’un carré parfait. Il se tient prêt à réagir à la moindre
sollicitation de son cavalier, que ce soit vers l’avant ou vers l’arrière.
L’arrêt est exécuté instantanément à l’endroit demandé, sans aucun
mouvement brusque ni déséquilibre.
—Le reculer
Cette figure implique un mouvement rétrograde et symétrique. Les
membres du cheval se posent par paires diagonales. Sont à éviter la
précipitation de l’action vers l’arrière, le manque de diagonalisation et
de rectitude, ainsi que toute résistance ou défense à la main.
—Le passage
Cet air relevé s’apparente à un trot «au ralenti», raccourci, majestueux
et d’une grande lenteur. Il est doté d’un temps de suspension très
marqué. Avec tonus et légèreté, le cheval se projette d’un membre sur
l’autre, vers le haut et vers l’avant. Les articulations se fléchissent de
manière prononcée, les foulées sont rythmées et régulières, le cheval
maintient sa rectitude, son équilibre et sa décontraction.