Hélène Panchaud
—Le piaffer
Ce mouvement extrêmement rassemblé,
diagonalisé, rond et relevé donne l’impression
que le cheval trotte sur place. La croupe et les
hanches s’abaissent, les jarrets s’activent, se
plient et s’engagent sous la masse, donnant
une grande légèreté et liberté de mouvement
à l’avant-main et aux épaules. Le cheval se
propulse d’un membre sur l’autre de manière
cadencée, il reste droit, ne recule pas, ni
n’avance. Il est décontracté, ses mouvements
sont élastiques et effectués dans le calme
et l’énergie, sans précipitation ni saccades.
Les transitions du piaffer vers le passage, et
vice-versa, se font sans effort, sans atteinte à
la cadence, au rythme et à l’impulsion.
—La pirouette
Dans cette figure, l’avant-main du cheval
tourne sur un cercle autour des postérieurs, qui
s’activent sur place. Le cheval est légèrement
incurvé du côté où il tourne, il pivote
facilement, sa cadence est régulière. Durant
tout le mouvement, le cheval est actif, dans
l’impulsion. Il ne marque jamais de mouvement
vers l’arrière et ne s’écarte pas de son axe
de rotation. Avant la pirouette et après que
celle-ci ait été exécutée, le cheval est droit sur
sa ligne. Une pirouette complète s’effectue sur
une moyenne de six à huit foulées.
—Le changement de pied en l’air
Le changement de pied en l’air peut être vu
comme un départ au galop dans le galop,
et consiste à faire basculer le cheval du
pied gauche au pied droit et inversement,
pendant la phase de suspension. Les
changements peuvent être rapprochés et
s’effectuent alors à intervalles réguliers,
selon un nombre déterminé de foulées.
Ils peuvent par exemple avoir lieu toutes
les deux foulées ou à chacune d’entre
elles. Le galop est rythmé et régulier, le
cheval est dans une rectitude parfaite et
ne se balance pas de gauche à droite. Il se
propulse depuis l’arrière, et reste uni dans
son galop.
—L’appuyer
Le cheval se déplace de côté et vers l’avant,
à la manière d’un crabe. Il s’incurve dans
la direction du mouvement, ses épaules
précédant ses hanches. Ses jambes se
croisent, celle du dehors passant par-dessus
et devant celle du dedans. Les foulées
sont régulières, le mouvement est ample
et énergique. L’appuyer peut être exécuté
au pas, au trot, au galop ou au passage.
L’apogée de cette figure est le «zig-zag»,
une série de 5 appuyers au galop répartis de
part et d’autre de la ligne du milieu.
—Et le cavalier dans tout ça ?
Chaque figure s’exécute naturellement,
les aides du cavalier agissant de manière
quasiment invisible. Son haut du corps
est droit, son bassin est souple, ses
jambes sont stables et bien descendues. Il
maintient ses coudes et ses bras près du
corps, ses mains sont basses, rapprochées,
positionnées légèrement au-dessus du
garrot. Ses épaules, ses hanches et ses
talons sont alignés sur le plan vertical.
Durant l’enchaînement de toutes les figures,
la position du cavalier ne change pas, son
corps agissant sans aucun effort apparent,
à la manière d’un centaure.
Le dressage pour les nuls
Genecand traiteur sa
55 avenue de la Praille | 1227 Carouge | t. 022 329 31 96 | f. 022 320 31 64 | www.genecand.ch
© 2008 swingcom.com