1—Une image d’antonella Joannou qu’on
ne risque pas de revoir de sitôt: en
action à l’obstacle avec son premier
amour, O’Bagnon.
2—les débuts de sa passion pour le
dressage avec chant d’arôme, le
cheval de sa mère Véronique.
3—en 1984, sous le chapiteau des Knie où
elle se perfectionne, en selle sur red.
4—Pour antonella et son frère gérôme,
Antonella Joannou évoque sa carrière et les chevaux qu’elle a montés
l’amour des chevaux a débuté très
jeune… 2 3
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©Eliane-Michèle Gross
©Isabelle Von Künsberg
mangeoire pour tenter de la brider. «J’avais enroulé ses crins autour de
mon porte-clés pour l’avoir toujours avec moi, se souvient Antonella
Joannou. Grâce à elle, j’ai découvert ce qu’est la confi ance que l’on
peut avoir en son cheval. Elle est la source de ma passion, l’image de
mes débuts.»
Le goût du dressage lui est donné par Chant d’Arôme, le cheval suédois
de sa mère. A 12 ans, elle passe sa licence avec lui et monte son
premier St-Georges l’année suivante. Grâce à Chant d’Arôme, la petite
Antonella apprend la rigueur de la discipline et attrape le virus de la
compétition. «J’ai aussi appris à voler ! Il m’a souvent jetée à terre,
rigole-t-elle. Je ne pourrais jamais assez remercier ma mère de m’avoir
cédé son cheval. Il a orienté ma vie vers le dressage de haut niveau.
Sans lui, mon parcours de cavalière aurait sûrement été bien différent.»
Grâce à Chant d’Arôme, elle rencontre Freddy Knie Senior et entame
dès l’âge de 16 ans la vie itinérante du cirque. Elle y apprend
l’équitation de spectacle, mais aussi les airs de dressage classique,
tels que le piaffer et le passage, spécialités de la maison. Grâce à
Red, sur lequel elle fait des heures de longe, elle perfectionne son
assiette. Avec ce cheval danois, elle concourt également en M et S et
sait que, dorénavant, elle souhaite aller plus loin, toucher au niveau
international. «Finalement, le cirque et la compétition internationale ne
sont pas si différents que cela, explique Antonella. C’est une vie passée
sur les routes, d’un pays à l’autre, et on y rencontre toujours la même
équipe. La Kür elle-même est un spectacle où ce qui prime, c’est la
complicité que l’on a avec notre monture.»
—Fiorelo, brazilia et Wantino cH
Sa vie de cavalière de compétition bascule à 19 ans, lorsqu’elle
rencontre Claude Laporte. Ce dernier confi e à la jeune cavalière Fiorelo,
un hongre westphalien de 10 ans dont il est propriétaire, avant de le
lui donner. Tout de suite, une incroyable complicité se fait jour entre
eux. Ensemble, ils remportent le championnat de Suisse des jeunes
cavaliers en 1988 et débutent en compétition internationale. «Fiorelo
était fl emmard, mais aussi explosif. Il me faisait beaucoup tomber.
Ensuite, j’ai compris que moins je lui en demandais, plus il me donnait.
Depuis, je m’entends bien avec les chevaux froids. Au fi nal, ce sont des
Vous souhaite
un beau CHI
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