Un Top 10 Rolex IJRC puissance 20

Cette année, la fête s’annonce belle à Palexpo, car en plus de l’anniversaire du 60e CHI de Genève, il s’agira aussi de fêter les 20 ans de la finale du Top 10 Rolex IJRC. Déjà deux décennies que les dix meilleurs cavaliers du monde se retrouvent pour une lutte au sommet.

Lancée en 2001 à Genève sous l’impulsion d’Eleonora Ottaviani (ndlr. actuelle directrice de l’IJRC) et de Rodrigo Pessoa, l’épreuve de tous les superlatifs est étroitement liée à la Cité de Calvin: 15 des 19 finales s’y sont déroulées, la 16e donc en 2021. «En 2000, j’ai assisté aux Masters de tennis à Lisbonne, où jouait mon compatriote Gustavo Kuerten, se souvient Rodrigo Pessoa. Je me suis d’emblée dit qu’il fallait que l’on propose pareil format pour l’équitation. J’en ai parlé à l’IJRC en décembre et l’année suivante, la première édition était organisée. J’ai tout de suite pensé à Genève pour cette finale.» Entre le Top 10 et le CHIG, l’histoire d’amour n’est pas prête de s’arrêter.

Ludger Beerbaum: le premier vainqueur

Ludger Beerbaum: le premier vainqueur

La toute première édition de la finale, en 2001, s’est soldée par la victoire de Ludger Beerbaum. L’Allemand est revenu pour nous sur les débuts de cette épreuve et l’importance qu’elle revêt: «Gagner la finale du Top 10 Rolex IJRC, c’est quelque chose d’unique en son genre. Et dans mon cas, cela a été d’autant plus fort que c’était la première de l’histoire. Vingt ans… Ça me semble terriblement loin ! Et pourtant je m’en rappelle parfaitement. Je montais mon fantastique Goldfever, qui a toujours aimé la piste de Palexpo. Quand il sentait la ferveur du public, qu’il entendait le bruit dans les tribunes et sentait l’adrénaline monter, il se surpassait.»

Dès cette première édition, le succès est au rendez-vous: «La naissance de cette épreuve avait été précédée de longues discussions au sein de l’IJRC, dont les membres n’ont pas ménagé leurs efforts pour concevoir une épreuve spectaculaire, racontete Ludger Beerbaum. Il faut dire que le Top 10 Rolex IJRC n’est pas seulement un rendez-vous sportif auquel rêvent toutes les cavalières et tous les cavaliers, mais c’est aussi une fantastique carte de visite pour notre discipline. Tout est pensé pour offrir du beau spectacle: la parade, le format avec ses deux manches courtes entre lesquelles on a le temps de faire parler les cavaliers au micro, le barrage… C’est quelque chose de vraiment cool. Il y a 20 ans, cette mise en scène destinée à donner un côté sensationnel à une épreuve était encore totalement inédite. Le fait qu’il n’y ait qu’une seule de ces finales dans l’année participe aussi à sa dimension hors du commun: si on avait un Top 10 chaque semaine, le soufflé retomberait vite.»

Dès sa création, la finale du Top 10 Rolex IJRC a conquis cavaliers et spectateurs: «Il faut généralement quelques années pour qu’un nouveau format d’épreuve se fasse une place dans le calendrier, mais pour le Top 10, cela a été très rapide, et le niveau sportif a immédiatement été extrêmement élevé. Dès la 2e édition (ndlr.remportée également par Ludger Beerbaum, cette fois-ci en selle sur Gladdys S), le retentissement était mondial.» Après 20 ans d’existence, cette épreuve n’a pas pris une ride: «Le sport évolue, mais la renommée du Top 10 reste inchangée, précise Ludger Beerbaum. Dès le mois de janvier, chaque cavalier qui figure parmi les 10 ou 15 meilleurs au classement mondial note en rouge la date de la finale dans son calendrier ! On veut tous y être.»

Kent Farrington: le tenant du titre

Kent Farrington: le tenant du titre

Kent Farrington brille régulièrement sur la piste genevoise. En plus de nombreuses victoires dans le Trophée de Genève et de son succès dans le Grand Prix Rolex en 2017, il s’est aussi imposé dans la finale du Top 10 Rolex IJRC en 2019. Tenant du titre et fidèle de ce rendez-vous, l’Américain ne tarit pas d’éloges sur cette épreuve unique: «La finale du Top 10, c’est un événement spécial pour notre sport. C’est un moment un peu à part, au même titre que les Masters de tennis qui l’ont inspirée. C’est très important pour la visibilité de notre discipline d’avoir la promesse d’un spectacle comme celui-ci à chaque fin d’année. Le format est court, rythmé, excitant à regarder. Du côté des athlètes également, on aime tous beaucoup cela. C’est toujours une soirée particulière. Pour nous, les cavaliers, rien que de parvenir à être dans les dix meilleurs mondiaux à ce moment de l’année, c’est déjà un défi en soi et un accomplissement. Et le fait que la finale se déroule régulièrement à Genève, qui est clairement l’un des meilleurs concours du monde, participe aussi à la magie de l’événement. Tout est réuni pour en faire un moment de grand sport: le public, d’abord, est très chaleureux. Ensuite, les cotes des obstacles sont sérieuses, et on sait pertinemment que ce ne sera pas une épreuve facile à gagner. Les fans de la discipline l’attendent chaque année avec impatience, mais les cavaliers aussi.»

Pour vibrer une nouvelle fois lors de cette prestigieuse épreuve, rendez-vous donc le vendredi 10 décembre à 21h10.

Orianne Grandjean

Les 10 finalistes

  • Peder FREDRICSON (SUÈ)
  • Daniel DEUSSER (ALL)
  •  Henrik VON ECKERMANN (SUÈ)
  • Martin FUCHS (SUI)
  • Scott BRASH (GB)
  • Kent FARRINGTON (USA)
  • Steve GUERDAT (SUI)
  • Ben MAHER (GB)
  • Jérôme GUERY (BEL)
  • Kevin STAUT (FRA)
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