Martin Fuchs: « J’aimerais bien être dans sa tête, mais je crois qu’il est vraiment content d’être de retour à Genève. Jeudi, pendant le warm-up, il avait l’air tellement heureux de fouler cette piste qu’il adore. Son meilleur souvenir ? Ce sera certainement aujourd’hui, avec l’accueil que Genève ne va pas manquer de lui réserver pour ses adieux tellement mérités. Merci… »

Sean Vard (son groom): « Il piaffe dans son box depuis qu’il est arrivé à Genève, je crois que s’il pouvait sauter quelques obstacles, il le ferait avec joie (rires) ! Il sera sûrement submergé d’émotions en rentrant sur la piste, avec les lumières, le public, l’attention focalisée sur lui. Mais finalement, je crois qu’il adore ça. Et puis, de toute façon, on aura beaucoup trop de larmes dans les yeux pour voir quoi que ce soit ! »

Luigi Baleri (son propriétaire): « Je ne peux pas retenir qu'un seul souvenir avec Clooney. C’est un cheval tellement spécial. Il n’y en a qu’un comme lui, et tous les moments vécus avec Clooney sont à jamais gravés dans ma mémoire. Il nous a tellement donné, je suis fier qu’il puisse vivre une fête digne de son histoire pour marquer sa retraite. C’est un guerrier, il s’est battu jusqu’au bout pour nous offrir encore plein d’émotions ! »

Paris Sellon (la compagne de Martin Fuchs): « J’étais présente le matin où Clooney s’est blessé, et j’ai ensuite passé beaucoup de temps avec lui pendant sa convalescence. Je pense que nous avons créé un super lien, et je suis tellement contente de le voir à Genève ce weekend pour qu’on le célèbre comme il le mérite. Je me souviens qu’à Wellington, Martin n’avait pas le temps de le monter un matin, et je l’avais sorti sur le plat. Martin m’avait appelée en me disant que je pouvais même faire quelques sauts avec Clooney ! J’ai failli ne pas oser, mais le sentiment était magique… »

Janika Sprunger: « J’ai eu le privilège de monter aux côtés de Martin, dont je suis très proche, et Clooney lors de nombreux grands rendez-vous. Selon moi, ils formaient l’un des plus beaux couples que j’ai jamais eu la chance de voir évoluer en piste. Ensemble, ils ont écrit une page d’histoire de notre sport. Je sais d’avance que je vais pleurer toutes les larmes de mon corps. En tant que cavalière, sachant quelle place prennent nos chevaux dans nos cœurs et dans nos vies, je partage les émotions que peut ressentir Martin. »

Propos recueillis par Aurore Favre