Talentueux, celui-ci a brillé lors des derniers championnats du monde de concours complet à Pratoni del Vivaro (ITA) en se classant à la 24e place. Ce soir, il disputera son premier indoor où il se mesurera, entre autres, à son entraineur depuis dix ans, le Français Maxime Livio. Une belle occasion de vous proposer une interview croisée entre l’élève et le coach.

Si vous deviez le décrire en un mot ?

Maxime Livio : Korntawat est un cavalier talentueux et sensible.

Korntawat Samran : Pour moi, Maxime Livio est un vrai technicien.

Si vous deviez citer une de ses qualités ?

ML : Il est bosseur et souriant.

KS : C’est un excellent cavalier.

Question plus difficile: son principal défaut ?

ML : Il est tellement doué en selle qu’il veut emprunter trop de raccourcis pour arriver à ses fins, alors qu’il lui faut simplement un peu plus de travail.

KS : Parfois, il est trop dans le contrôle à cheval au lieu de se fier à ses ressentis.

Si vous deviez choisir un animal qui lui ressemble, lequel choisiriez-vous ?

ML : Un chat.

KS : Un loup.

Quel métier aurait-il pu exercer dans un autre milieu ?

ML : Sûrement un métier dans le commerce.

KS : Trader dans la finance.

L’expression qu’il utilise le plus ?

ML : J’ai compris ! Il le dit en français d’ailleurs.

KS : Ça va mec ? (rires)

Le cheval qu’il rêverait de monter ?

ML : Je ne crois pas qu'il s'intéresse à un cheval en particulier. Il a souvent des chevaux qui ont un peu plus de difficulté dans l’une de nos trois disciplines. La fédération thaïlandaise investit beaucoup d’argent, mais un très bon cheval coûte cher. Il a de bons éléments, mais je pense qu’un bon cheval polyvalent serait sa monture idéale.

KS : Son cheval Enjoy De Keroue.

ML : Il a raison, c’est mon cheval de 8 ans que je prépare dans l’optique des JO de Paris 2024. Il est vraiment très agréable, bon dans toutes les disciplines et facile à travailler.

Ce que vous admirez chez lui ?

ML : Son intuition et sa manière de gérer la pression.

KS : Sa rigueur dans le travail et sa volonté d'atteindre son objectif.

Propos recueillis par Léa Sargenti