Etter_FSSE_Niklaus © FSSE / Nadine Niklaus

Un nouveau rôle pour Daniel Etter

Ancien membre du cadre élite, et notamment champion d’Europe par équipe en 2009, Daniel Etter est un peu moins présent sur les concours depuis quelques années. Enfin, seulement en tant que cavalier, puisque le Bernois est actif comme coach, mais aussi comme consultant pour la SRF lors des grands rendez-vous équestres télévisés. Cela ne l’empêche pas de garder quelques bonnes montures pour se faire plaisir.

Jeune papa pour la deuxième fois, « Dani » a décidé qu’il n’était pourtant pas encore assez occupé. La Fédération Suisse des Sports Équestres (FSSE) a récemment communiqué sur son nouveau rôle en tant qu’assistant chef d’équipe. À 49 ans, le Bernois épaulera donc Michel Sorg et Thomas Fuchs, en accompagnant nos cavaliers helvétiques sur les étapes des Coupes des Nations de division 2. Rencontre.

Pouvez-vous nous décrire en quoi consiste votre nouveau rôle en tant qu’assistant chef d’équipe ?

Daniel Etter : Pour être tout à fait honnête, je ne sais pas exactement ! (rires) Cela vient d’être annoncé, je n’ai pas encore eu l’occasion d’enfiler la casquette d’assistant chef d’équipe. L’idée est surtout d’accompagner les cavaliers sur les Coupes des Nations de division 2. Je vais tout d’abord suivre Michel Sorg à Gorla Minore dans un mois pour voir comment ça se passe. Je ferai mes premiers pas en solo à Mannheim deux semaines plus tard. Avant ça, j’assisterai évidemment aux entraînements organisés pour le cadre en mars à Corcelles et à Elgg.

Comment vous a-t-on proposé ce rôle ?

Nous en avons beaucoup parlé avec Michel à la fin de l’an dernier. Il savait alors qu’il allait devenir employé à 100% de la fédération avec, en plus de son statut de chef d’équipe, la supervision notamment d'un projet pour la relève. Il y a trop de concours au calendrier pour qu’il puisse assister à tous ceux-ci. Il avait donc besoin de quelqu’un pour l'épauler.

Pourquoi avoir accepté ?

J’ai beaucoup pu profiter de ce sport, qui m’a énormément apporté. J’avais envie de donner un peu en retour. Et puis, j’aime vraiment aller sur ces grands concours, pouvoir faire profiter de mon expérience.

2022, CSIO St. Gallen, Springreiten, St Galler Sprung, Stadt und Kanton St. Gallen, Young Horses, Youngster Tour Daniel Etter & Picobello au CSIO St.Gall - © Katja Stuppia

Quels sont, à votre avis, vos points forts en tant qu’assistant chef d’équipe ?

Je connais le job en tant que cavalier, pour avoir eu la chance de participer à plusieurs Coupes des Nations et championnats à l’époque. Aujourd’hui, je monte encore un peu, mais je coache aussi beaucoup, et je pense que c’est un véritable atout d’apporter un côté technique. Je connais bien les membres du cadre, j’espère aussi pouvoir créer une bonne ambiance autour de moi.

Avez-vous déjà fixé des objectifs pour les concours de division 2 cette année ?

La ligue EEF est un peu particulière, car il faut toujours se qualifier pour y participer. Cela dépend donc un peu de nos résultats. Cela dit, je crois que l’an dernier Michel et Thomas Fuchs ont sélectionné une trentaine de cavaliers différents pour participer aux Coupes des Nations, entre les 5* et la 2e division. Nous avons à cœur de continuer à donner la chance à tous ceux qui la méritent, et notamment à nos jeunes espoirs.

Ferez-vous aussi partie du processus de sélection pour les différents rendez-vous de l’année ?

Michel et Thomas ont fait de l’excellent travail jusqu’ici, je ne suis pas vraiment là pour m’en mêler. D’ailleurs, les quelques cavaliers capables de prendre part à des grands championnats, on les connait. En revanche, il est certain que j’ai un avis, et que je le donnerai lorsqu’il sera nécessaire. Je suis très présent sur les concours nationaux et j’ai ainsi, par exemple, la chance d’assister à la formation de nouveaux couples prometteurs qui pourraient un jour être alignés en Coupe des Nations.

Cela semble être un programme assez chargé… Aurez-vous encore le temps pour le reste de vos activités ?

Bien sûr ! Je continuerai avec plaisir à consulter pour la SRF aux côtés de Michèle Schönbächler. J’ai aussi 35 chevaux à l’écurie à Müntschemier, dont trois ou quatre que je continue à monter en concours. C’est plus un hobby qu’autre chose, mais j’ai décidé de garder un très prometteur 8 ans, Picobello van’t Roosakker, auquel je crois beaucoup. Il a d’ailleurs eu l’occasion de montrer ses qualités lors du CSI jeunes chevaux à Saint-Gall l’été dernier ! C’est un véritable phénomène.

Propos recueillis par Aurore Favre

Restez informé / En vous inscrivant à notre newsletter
Panier

Produit ajouté à votre panier !

Des cookies
Ce site utilise des cookies à des fins de statistiques, d’optimisation et de marketing ciblé. En poursuivant votre visite sur cette page, vous acceptez l’utilisation des cookies aux fins énoncées ci-dessus. En savoir plus