Lara Tryba Agence Ecary Lara Tryba & Die Hard of Roses Z - © Agence Ecary

Une première pour Lara Tryba

Âgée de 24 ans, Lara Tryba foulera dans quelques jours la piste du CHI de Genève pour la première fois. Un véritable accomplissement pour cette Française qui a plusieurs cordes à son arc, puisqu’elle mène de front carrière équestre et vie professionnelle.

Cette participation au CHI de Genève dans les épreuves réservées aux cavaliers de moins de 25 ans clôturera en beauté une saison 2022 riche en succès. Interview de cette talentueuse cavalière qui avait représenté la France lors des Championnats d’Europe Juniors en 2016 et qui sait organiser son temps pour exceller sur plusieurs tableaux.

Qu’avez vous ressenti en apprenant votre sélection pour le CHI de Genève ?

Lara Tryba: De la reconnaissance d’avoir l’opportunité de monter dans un concours aussi mythique. Je suis également très heureuse de pouvoir fouler cette piste avec mon cheval de tête Die Hard of Roses Z. Ce sont donc les deux sentiments qui me viennent à l’esprit : reconnaissance et bonheur !

Êtes-vous déjà venue au CHI de Genève ?

Non, jamais. Ce sera une découverte. Je regarde bien sûr le Rolex Grand Prix à la télévision chaque année, mais je ne me suis jamais rendue sur place. J’ai entendu tellement de compliments sur ce concours que j’ai vraiment hâte d’y être.

LaraTryba Agence Ecary © Agence Ecary

Comment s’est passée votre saison ?

J’ai recommencé l’année avec Die Hard dans des Grands Prix 2* et 3* avec plusieurs classements à la clé. J’ai par la suite eu la chance de monter le 4* de Bourg-en-Bresse, et ma saison extérieure s’est conclue en apothéose à St-Tropez. J’y ai monté mon premier Grand Prix 5*, où j’ai fait une faute sur le N°1, et j’ai ensuite pris la 6e place du Grand Prix 4*.

Quels sont vos objectifs pour l’an prochain ?

J’ai la chance d’avoir pu acquérir deux chevaux de 7 ans et une jument de 10 ans. J’aurai donc un bon piquet de chevaux pour continuer mon évolution. Maintenant que j’ai goûté aux 5*, j’espère évidemment refaire des Grands Prix de ce niveau et y signer des sans-faute. Je vise aussi une sélection en équipe de France pour les Coupes des Nations 3*.

Parlez-nous de votre cheval de tête, Die Hard of Roses Z…

C’est un hongre de 10 ans par Diamant de Semilly. Je le monte depuis 2 ans. Nous l’avons acheté à Laurent Guillet, et c’est Mégane Moissonnier qui le montait auparavant. Il a beaucoup de moyens, et notre couple s’est rapidement construit. Die Hard me donne énormément de confiance. Je sais qu’avec lui je peux aller sauter les plus gros concours.

Comment faites-vous pour concilier votre vie de cavalière et de responsable digital du groupe Tryba ?

J’ai toujours mené de front mes études et l’équitation, et cela continue maintenant que je travaille au sein de l’entreprise Tryba, active dans la conception, la fabrication et l’installation de fenêtres, de portes, de volets ou encore de pergolas. Il faut avoir une bonne organisation pour y parvenir. Je ne travaille pas le vendredi, ce qui me permet de rejoindre mes chevaux directement en concours ou à Nancy, où ils sont basés. C’est mon coach Jean-Michel Gaspard qui les monte la semaine. C’est ainsi que je peux gérer les deux aspects de front !

Propos recueillis par Oriane Grandjean

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