Kent © CHIG / Photo Bujard

Et de six pour Kent Farrington

Il est à Genève comme chez lui. L’Américain Kent Farrington n’a laissé aucune chance à la concurrence dans le Trophée de Genève, épreuve phare du jour. Galopant de bout en bout sans jamais remonter sur ses rênes, tournant court sans faillir, le cavalier s’est brillamment imposé avec sa jeune Toulayna. Incroyable !

Ils étaient 48 à prendre le départ du Trophée de Genève, épreuve qualificative pour le Rolex Grand Prix de dimanche. Avec seize efforts – dont un triple et un double –, le tracé, signé Gérard Lachat, aura généré quelques fautes sur l’ensemble du parcours, les réels juges de paix ayant été sans conteste la palanque N°5 et le vertical du milieu de triple N°8. Déception sans doute pour l’Irlandais Shane Sweetnam, parti en éclaireur avec Cjoxx Z et écopant d’un petit point de temps dépassé… Même sentence pour la Suissesse Janika Sprunger et sa toute bonne Orelie, ainsi que pour l’Irlandais Conor Swail et Calciet EB Z, mais le temps est aussi une difficulté à prendre en compte à ce niveau. Au final, quinze cavaliers seront parvenus à jouer une partition parfaite, s’offrant une place au barrage.

Dès lors, les dés étaient lancés: il fallait faire vite et bien. Le plus vite et le mieux possible même, face à une concurrence prête à en démordre. Très en forme après avoir déjà remporté les deux premières épreuves du concours genevois, le Luxembourgeois Victor Bettendorf a ouvert le bal avec son crack Mr. Tac. Place difficile que celle d’ouvreur d’un barrage, le pilote a néanmoins réussi une magistrale démonstration, signant un sans-faute en 38.63. Voilà qui a su mettre la pression à ses concurrents. Dans sa lancée, le Suisse Pius Schwizer et Chelsea Z ont signé un parcours sans pénalité, un tantinet moins rapide. La valse des doubles sans-faute était enclenchée. Troisièmes à s’élancer, le Belge Grégory Wathelet et son magnifique Bond Jamesbond de Hay ont alors abaissé le chronomètre, synonyme d’une troisième place finale. Il n’en fallait pas davantage pour motiver le jeune Britannique Harry Charles sur Romeo 88, gagnant encore deux centièmes. Brillant certes, mais c’était sans compter sur la fusée américaine, Kent Farrington, qui réduisait le chronomètre de plus de deux secondes, franchissant la ligne d’arrivée avec Toulaya en 34.77.

Une première place synonyme d’une sixième victoire dans le Trophée de Genève pour le cavalier. Chapeau ! «Je monte des chevaux très rapides, et j’ai vraiment hâte de voir jusqu’où nous irons avec cette incroyable jument de neuf ans, qui prend de l’expérience à ce niveau et qui a été formidable ce soir. D’autres cavaliers sont allés très vite. Julien Épaillard notamment est toujours incroyablement rapide, ce soir aussi malgré sa faute. Je pense que le secret dépend des stratégies de chacun, en fonction des chevaux qu’ils souhaitent monter pour le Grand Prix ou non... Pour ma part, j’avance au jour le jour. C’est toujours un rêve de gagner ici, à Genève. Parfois on me demande si je n’ai pas envie de prendre des vacances, mais je monte des chevaux incroyables en voyageant partout à travers le monde avec mes amis et je pratique un sport que j’adore. Je vis un rêve…», a-t-il déclaré après la remise des prix.

Plus tôt dans la journée, le Luxembourgeois Victor Bettendorf a ravi les deux premières épreuves du CSI 5*, d’abord avec Big Star des Forêts dans le Prix Radio Lac, puis en selle sur Astuce de la Roque dans le Prix Swiss Wine Genève. Enfin, le Prix Defender, réservé aux cavaliers de moins de 25 ans et couru sur une hauteur de 1m40, est tombé dans l’escarcelle de la cavalière du Liechtenstein Jennifer Hochstadter qui a devancé de plus de deux secondes 

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