Le meilleur à ce jeu aura été le Suisse Martin Fuchs, en selle sur Commissar Pezi, parvenu à s’imposer avec l’art et la manière en 59.46. Personne n’aura réussi à faire mieux que cet unique chronomètre descendu en dessous de 60 secondes. Ni le Français Simon Delestre et son véloce Dexter Fontenis Z (60.43), ni ses compatriotes Edouard Schmitz et Bryan Balsiger, respectivement associés à Quno (61.43) et PSG Starlight (61.90), ni le Britannique Ben Maher et son élégant Enjeu de Grisien (61.69), ni, ni, ni… Il faut dire que le tour particulièrement technique concocté par Gérard Lachat et Grégory Bodo n’aura fait de cadeau à personne. Et il faut dire aussi que Martin semble littéralement survoler ses parcours les uns après les autres en cette 63e édition du concours genevois, s’imposant chaque soir depuis le début de la compétition. On entend parfois parler d’alignement d’étoiles. Qu’un cavalier capte à lui seul – ou presque – toute la lumière. En attendant le Rolex Grand Prix de demain, Martin Fuchs rayonne une fois encore. Chapeau.