Le saut d'obstacles

Le saut d’obstacles est la discipline phare du CHIG, ainsi que la plus connue des sports équestres.

Le cavalier et son cheval doivent effectuer un parcours, composé d’un certain nombre d’obstacles, dans un ordre et un temps impartis, en fonction du barème de l’épreuve. La difficulté est d’amener le cheval à bonne distance de l’obstacle afin qu’il puisse le sauter le plus aisément possible sans faire de faute.

 

Les épreuves

C’est une épreuve en deux tours. Au premier tour ou tour initial, le cavalier doit être sans faute et respecter le temps imparti. Le second, qui s’appelle barrage, n’a lieu que lorsqu’au moins deux cavaliers sont sans faute ou à égalité pour la première place. Tous les cavaliers à égalité pour la première place participent au barrage. Le parcours du barrage est majoritairement composé d’obstacles déjà existants lors de la première manche, avec un nombre d’obstacles réduits et parfois réhaussés de quelques centimètres. Le vainqueur de l’épreuve est le cavalier ayant signé le meilleur résultat au barrage (pénalités et temps confondus).

Au CHIG, le Rolex Grand Prix clôture les 4 jours de compétition. Etape du Rolex Grand Slam of Show Jumping, cette épreuve est la plus prestigieuse du Concours. The Dutch Masters de Bois le Duc, le dernier concours à avoir rejoint le circuit du Grand Chelem, a également choisi ce format d’épreuve pour son Grand Prix Rolex du dimanche.

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Cette épreuve est composée de deux parcours différents. Tous les cavaliers prennent le départ dans la première manche qui se court généralement au barème A. A l’issu de celle-ci, un nombre prédéfini de cavaliers est qualifié pour la deuxième manche. C’est pourquoi on y retrouve des cavaliers sans faute, mais parfois aussi des cavaliers ayant commis des fautes lors de la première manche. En cas d’égalité de point à l’issu de la deuxième manche, un barrage permet de départager le vainqueur.

Ce format d’épreuve se retrouve notamment pour le Rolex Grand Prix d’Aix-la-Chapelle et le CP International presented by Rolex des Spruce Meadows « Masters » de Calgary, Majeurs du Rolex Grand Slam of Show Jumping. La finale du Top 10 Rolex IJRC, souvent organisée à Genève, se déroule également en deux manches, mais la seconde se dispute au chronomètre, afin d’éviter un troisième tour.

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Il faut être sans faute et le plus rapide possible pour gagner cette épreuve.

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Les épreuves uniques au CHIG

Le 10 meilleurs cavaliers du monde sont en compétition pour une épreuve en deux manches. La 18e finale du Top 10 Rolex IJRC se disputera lors de la 58ème édition du CHIG. Cette épreuve est une des épreuves emblématiques du CHIG, puisque que seules quatre finales n’ont pas eu lieu à Genève.

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C’est une épreuve barème A avec barrage dont le parcours est composé uniquement de combinaisons.

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Cette nouvelle épreuve-attraction par équipe a vu le jour en 2017. Imaginée par le comité sportif du CHIG, l’idée est de permettre aux jeunes talents (cavaliers et chevaux) de se confronter à l’élite mondiale.

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Les parcours

Généralement, les parcours des épreuves sont composés de 10 à 14 obstacles pour un total de 12 à 17 efforts (deux efforts pour un double, trois efforts pour un triple).

  • Les droits ou verticaux : Tous les éléments de l’obstacle se trouvent sur un seul et même plan. Cet obstacle peut être construit soit uniquement avec des barres, soit avec des éléments spéciaux : palanques, sous-bassement, barrière, haie ou encore bidet.
  • Un oxer : Il se construit avec deux éléments placés parallèlement. Il faut donc que le cheval saute à la fois en hauteur et en largeur. Tout comme le vertical, un oxer peut se construire avec des barres, mais également avec des éléments spéciaux.
  • Spa ou triple barre : De la même manière que l’oxer, la Spa est composée de trois éléments parallèles et progressifs.
  • Les combinaisons : Il existe deux types de combinaisons : le double (deux obstacles), le triple (trois obstacles) ou le quadruple (quatre obstacles). Il s’agit d’une combinaison lorsque les obstacles se trouvent sur la même ligne et sont séparés d’une ou deux foulés maximum les uns des autres. Une combinaison compte pour un obstacle. Un double est donc un obstacle à deux efforts et un triple, un obstacle à trois efforts. C’est pourquoi, en cas de désobéissance, le cavalier doit refranchir l’ensemble de la combinaison.
  • Le mur : Il s'agit d'un obstacle plein, généralement construit de cubes formant un tout. La chute d'un ou plusieurs de ces cubes pénalise le cavalier de quatre points
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  • Chandeliers ou montants : Eléments placés de part et d’autre de l’obstacle permettant de faire tenir les barres.
  • Palanque ou Bruxelles : planche fine et plate. 
  • Sous-bassement : Elément placé au pied ou sous l’obstacle.
  • Bidet : Placé sous l’obstacle, le bidet est un élément comportant de l’eau. Parfois creusé, c’est une sorte de pièce d’eau (bassin) au-dessus de laquelle se trouve un obstacle.
  • Rivière : Elément d’eau mesurant généralement 3 à 4 mètres de large que les chevaux doivent sauter sans toucher. Une latte (en plasticine, avec empreintes possibles) détermine sa limite. Certaines rivières peuvent être « barrée », c’est-à-dire qu’un petit obstacle peut être placé devant celle-ci.
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  • La faute : Chaque barre tombée pénalise de 4 points.
  • La dérobade : Lorsque le cheval passe à côté de l’obstacle, il s’agit d’une désobéissance. Une dérobade pénalise de 4 points, la seconde dérobade entraîne l’élimination du cavalier.
  • Le refus : C’est également une désobéissance, lorsque le cheval s’arrête devant un obstacle. Le premier refus pénalise de 4 points, le second entraîne l’élimination du cavalier.
  • Temps dépassé : Dès que le cavalier dépasse le temps accordé, 1 point de pénalité lui est imposé pour chaque groupe de quatre secondes dépassées.
  • Elimination : Pour deux désobéissances ou lorsque le cavalier tombe, se trompe de parcours ou part avant que le jury n’ait donné le départ.
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